UA-75479228-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 24 mars 2024

24 mars. Saint Guillaume de Norwich, martyr en Angleterre. 1137.

- Saint Guillaume de Norwich, martyr en Angleterre. 1137.

Pape : Innocent II. Roi d'Angleterre : Etienne Ier.

" Salvete, flores martyrum,
Quo lucis ipso in limine
Christi insecutor sustulit,
Ceu turbo nascentes rosas."
" Salut, fleurs des martyrs,
Moissonnées au seuil de la vie
Par le glaive de l'ennemi du Christ,
Comme la tempête en fureur brise les roses qui viennent d'éclore."
Prudence.

Saint Guillaume de Norwich. Détail d'un vitrail de l'église Saint-Edmond.
Norfolk. Angleterre. XIXe.

Saint Guillaume fut aussi la victime de la haine implacable des Juifs contre notre sainte religion. Il souffrit dans la douzième année de son âge.

Il était fils de riches paysans très pieux ; plusieurs prodiges avaient accompagné sa naissance et illustré son enfance. Il menait la vie la plus pure et la plus sainte et sa réputation étant connue, c'est ainsi qu'il mérita d'être distingué par les Juifs pour le  sacrifice pascal.

Il était depuis peu apprenti chez un tanneur de Norwich. Les Juifs l'attirèrent chez eux quelques temps avant la fête de Pâques de l'an 1137.

Lorsqu'ils en furent les maîtres,ils lui lient les membres et la tête de manière à empêcher tout mouvement et ils lui mirent un baîllon dans la bouch. Après cela, ils lui rasèrent la tête et la blessèrent à coups multipliés d'épines ; puis ils mirent l'innocent sur un gibet et s'efforcèrent de lui arracher la vie. Au côté gauche, jusqu'au plus intime du cœur, ils firent une blessure cruelle, et, pour apaiser l'écoulement du sang qui se faisait par tout le corps, ils lui versèrent sur la tête de l'eau très chaude.

Martyre de saint Guillaume de Norwich.
Détail d'une fresque du XIVe. Loddon church. Norfolk.

Le jour de Pâques ils lièrent son corps dans un sac, et le portèrent dans une forêt voisine des portes de la ville dans le dessein de l'y brûler ; mais ayant été surpris par un bourgeois de la ville nommé Eiluerdus, ils le laissèrent suspendu à un arbre (on bâtit d'ailleurs à l'endroit où il avait été trouvé une chapelle connue sous le nom de Saint-Guillaume-aux-Bois).

Pour conjurer ce mal, ils gagnèrent à prix d'argent le gouverneur de la ville qui se chargea d'imposer silence à Eiluerdus. Mais il n'y réussit que pour un temps ; et bientôt le crime fut découvert et puni comme il devait l'être : les Juifs coupables et leurs complices.

Le corps du Saint, qui avait été glorifié par des miracles, fut porté, en 1144, dans le cimetière de l'église cathédrale, dédiée à la Sainte-Trinité ; on le mit six ans après dans le chœur de la même église.

Nous apprenons de M. Weever qu'autrefois les Juifs des principales villes d'Angleterre enlevaient des enfants mâles pour les circoncire, les couronner d'épines, les fouetter et les crucifier en dérision de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ce fut de cette manière que mourut saint Richard de Pontoise. Matthieu Pâris et Capgrave rapportent aussi que saint Hugues, enfant, fut crucifié par les Juifs à Lincoln, en 1254.

Le nom de saint Guillaume de Norwich est marqué au 24 mars dans les calendriers anglais.

Saint Guillaume de Norwich. Détail d'un panneau peint.
Eglise Saint-Jacques. Norwich. XIVe.

Le pape Benoît XIV montre (liv. 1 de Canoniz., ch. XIV, p. 103) que l'on ne doit point canoniser les enfants qui meurent après le baptême et avant l'usage de raison, quoiqu'ils soient Saints. Il se fonde :
1° sur ce qu'ils n'ont point pratiqué des vertus dans le degré d'héroïsme requis pour la canonisation ;
2° sur ce que de telles canonisations n'ont jamais été en usage dans l'Eglise.

On en excepte les enfants, même non baptisés, qui ont été massacrés en haine du saint nom de Jésus-Christ.

Nous en avons un exemple dans les saints Innocents, auxquels saint Irénée, Origène, etc., et les plus anciens Missels, donnent le titre de martyrs, et dont le culte date des premiers siècles de l'Eglise, comme nous le voyons par les homélies des Pères sur leur fête. C'est pour la même raison qu'on a mis au nombre des martyrs les enfants massacrés par les Juifs, en haine de Jésus-Christ, tels que saint Simon de Trente, saint Guillaume de Norwich, saint Richard de Paris, saint Vernier, etc.

L'évêque diocésain décerna au premier un culte public avec la qualité de martyr, et ce culte fut confirmé par les décrets des papes Sixte V et Grégoire XIII. Le second, qui avait douze ans, et par conséquent l'âge de raison, devrait plutôt être appelé adulte qu'enfant.

Saint Guillaume de Norwich.
Panneau peint d'un polyptique anglais du XIVe.

Voyez l'histoire de son martyre et de ses miracles, par Thomas de Monmouth, auteur contemporain, très savant et saint religieux, qui écrit notamment à propos des prélèvements de sang effectué par certains Juifs sur des enfants chrétiens (que ces mauvais traitements soit suivis de meurtres ou pas) :
" Le sang de ces enfants est gardé par les femmes juives qui croient ne pouvoir enfanter sans cela. Quant à ceux qui ne vivent pas parmi les chrétiens on leur envoie du sang durci et réduit en poussière. Cette imagination diabolique doit avoir pour but d'exalter l'imagination des femmes enceintes, de les rappeler, par ce souvenir,à la haine contre les chrétiens et de communiquera leur fruit les mêmes affections, pendant qu'elles le  portent dans leur sein."

Ce monument, fruit de l'enquête serrée du Bénédictin, est disponible en anglais sur le lien suivant - et téléchargeable - dans une version commentée de la fin du XIXe de bonne qualité même s'i elle est quelque peu relativiste. quant au commentaire. Agrémentée d'une intéressante iconographie hagiographique de saint Guillaume de Norwich dans les premiers temps qui suivirent son martyre et qui furent marqués par un grand nombre de miracles obtenus par son intercession, le texte latin, traduit en anglais, suffit lui-même à rejeter les cris hystériques de dénégations systématiques d'une certaine (ne suivons aucun regard...) critique contemporaine : " The life and miracles of Saint William of Norwich."

On verra aussi la chronique saxonne, qui est du même siècle, et l'histoire de Norfolk, par Bromfield.

00:05 Publié dans G | Lien permanent | Commentaires (6)

Commentaires

J'aime beaucoup votre site. Je ne connaissais pas le martyre de Saint Guillaume de Norwich. L'iconographie est très belle.
Merci.

Écrit par : Gaëlle Mann | dimanche, 29 mars 2009

Répondre à ce commentaire

Réponse à un message rageur de M. Edmond Morel :

"c'est un scandale absolu de publier de telles élucubrations d'un infect auteur moyennageux,d'y preter foi,de vouloir à tout prix que les lecteurs croient à de telles inepties d'un autre age;vous mériteriez d'etre poursuivis en fonction de la loi gayssot et d'etre condamnés sévèrement."

[sic]

Votre courriel n'aboutissant nulle part, je suis obligé de vous répondre ici :

" Monsieur,

Je ne sais si vous plaisantez ou si vous avez des déficiences mentales.

Libre à vous d'agiter vos menaces qui me font sourire tant elles sont ridicules, bêtes et grossières.

Sachez qu'il vous faudrait aussi agir en justice contre le site de la Bibliothèque nationale de France, contre son directeur, contre les chartistes qui ont fait le choix de dresser les listes contenant un nombre " moyennageux " (sic) de livres " absolument scandaleux ", etc.

Ce texte est la reproduction de la notice des " Petits bollandistes " publié par Mgr Guérin à la fin du XIXe siècle. Les quatorze volumes sont inspirés et composés à partir d'auteurs de toutes les époques depuis la naissance de Notre Seigneur Jésus-Christ.
J'ajoute, si vous comprenez quel niveau de rigueur et d'intelligence cela représentait, que Mgr Guérin était docteur en théologie et docteur en droit canonique.

Pour amoindrir l'étendue, Monsieur, de votre ignorance et soigner, Dieu seul le sait, votre rage hystérique, vous pourriez avantageusement lire le livre du fils du grand rabbin de Rome, Ariel Toaf, sur les sacrifices humains pratiqués par certains Juifs, et en particulier celui qui causa l'épouvantable mais glorieux martyre de saint Simon de Trente (http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2009/03/24/24-mars-saint-simon-de-trente-ou-simeon-enfant-martyr-1475.html).
L'auteur, universitaire de renommée mondiale, fils de rabbin et Israëlite, conclut à l'absolue véracité des faits et à la " rigoureuse, prudente et admirable " justice rendue par l'Eglise catholique dans ce cas ; tant quant à l'enquête qu'à la procédure dans son ensemble.

Vous pouvez lire ce livre, si vous savez l'anglais ici :
==> http://www.bloodpassover.com/index1.htm

Il est disponible en outre, bien sûr, en italien sous le titre de " Pasqua di sangue " (et en français : " Pâques de sang ").

Je vous recommande à saint Jean-Chrysostome (passible lui aussi des foudres de vos lois ridicules) et à Notre Dame en vous souhaitant, sans ironie et de grand coeur, une bonne fin de Semaine Sainte et de très joyeuses Pâques ensuite,

Hodie.

Écrit par : Hodie | jeudi, 21 avril 2011

Répondre à ce commentaire

Comment osez-vous diffuser de tels odieux propos !!!!
Quelles basses motivations vous animent...

Écrit par : Bernard | jeudi, 23 août 2012

Répondre à ce commentaire

Monsieur,

Je vous renvoie au commentaire posté par mes soins le jeudi 21 avril 2012.

J'ajoute :

" odieux propos "

==> Non point ! L'histoire peut être odieuse, mais c'est l'histoire. Je n'y puis rien.

" Quelles basses motivations vous animent..."

==> Mes intentions sont absolument droites et mes motivations particulièrement élevées.
CERTAINS Israëlites furent, sont et seront des criminels ; tous ne le furent, ne le sont et ne le seront pas. C'est ainsi et il en va hélas de même pour tous les groupes humains comme vous le savez.

Eclairez-nous, s'il vous plaît, quant à VOS motivations.

Je vous recommande de grand coeur, en toute droiture d'intention, à Notre Dame la très sainte Vierge Marie et à saint Bernard bien entendu.

Hodie

Écrit par : Hodie | mardi, 28 août 2012

Répondre à ce commentaire

Bravo ! Bien répliqué. Les criminels peuvent être juifs aussi, ce ne sont pas tous des saints. (...)

Écrit par : François Mohammed | mardi, 18 décembre 2012

Répondre à ce commentaire

Malgré les preuves indiscutables du martyre de saint Simon de Trente, ses reliques ont été expulsées de l'église de Trente et son nom ne figure plus au martyrologe romain.

Écrit par : Michel Mottet | lundi, 24 mars 2014

Répondre à ce commentaire

Écrire un commentaire