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samedi, 02 août 2025

2 août. Saint Alphonse-Marie de Liguori, Docteur de l'Eglise. 1787.

- Saint Alphonse-Marie de Liguori, Docteur de l'Eglise, évêque de Sainte-Agathe-des-Goths, fondateur des rédemptoristes. 1787.

Pape : Pie VI. Roi des Deux-Siciles : Ferdinand Ier ( Ferdinand III de Sicile et Ferdinand IV de Naples). Rois de France : Louis XV ; Louis XVI.

" Dieu veut que nous nous sauvions, mais en vainqueurs. La vie est une guerre continuelle, tant que nous y sommes il faut combattre, et pour vaincre il faut prier."
Saint Alphonse-Marie de Liguori.

Saint Alphonse de Liguori naquit près de Naples. Quelques jours après sa naissance, saint François de Girolamo était venu le bénir à la demande de ses parents. Après de fort brillantes études, docteur en droit civil et canonique à seize ans, il embrassa la carrière d'avocat.

Pendant les dix années qu'il remplit cette charge, il fut le modèle du parfait chrétien. Il commençait à se relâcher, quand il échoua dans un plaidoyer superbe où il avait déployé tous ses talents :
" Ô monde ! s'écria-t-il, désormais je te connais ; tu ne m'auras plus."
Peu après, il entendit une voix lui dire :
" Laisse le monde de côté, livre-toi à Moi tout entier... "
Aussitôt il répondit, fondant en larmes :
" Ô Dieu ! Me voici, faites de moi ce qu'il Vous plaira."

Aussitôt Alphonse va déposer à l'église de la Sainte Vierge son épée de gentilhomme, prend bientôt l'habit ecclésiastique, fait ses études de théologie, et au bout de trois ans reçoit le sacerdoce. Désormais le voilà embrasé du zèle des âmes ; il se mêle au peuple des campagnes et s'éprend d'un amour spécial pour lui.

C'est alors que l'idée lui vint de fonder, pour exercer l'apostolat parmi cette classe si intéressante de la société, la Congrégation des Rédemptoristes. Traité d'insensé par son père, ses proches et ses amis, persécuté et abandonné bientôt par plusieurs de ses premiers collaborateurs, délaissé et méprisé par son directeur lui-même, saint Alphonse endura toutes les souffrances morales qui peuvent tomber sur un homme : rien ne put l'abattre ni le décourager.

C'est en 1729 qu'Alphonse quitta la résidence familiale pour se joindre au Collège Chinois de Naples. C'est là que débuta son expérience missionnaire dans le milieu rural du Royaume de Naples. Il y trouva des gens qui étaient beaucoup plus pauvres et plus abandonnés que tout ce qu'il avait rencontré sur les rues de Naples.

Saint Alphonse-Marie de Liguori.
Eglise Saint-Maimboeuf. Montbéliard. Franche-Comté.

Un jour, son pauvre accoutrement le fit prendre pour le cocher des autres missionnaires, et, à son premier sermon, son éloquence fit dire au peuple : " Si le cocher prêche si bien, que sera-t-il des autres !"

C'est le 9 novembre 1732 qu'Alphonse fonda la Congrégation du Très Saint Rédempteur, connue aussi sous le nom de Rédemptoristes. Il lui donna le but suivant : pour imiter l'exemple de Jésus Christ, annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres et aux plus abandonnés. A partir de ce moment, il se donna entièrement à cette nouvelle mission.

Saint Alphonse-Marie de Liguori.
Verrière de l'église Notre-Dame de Combourg. Bretagne.

Saint Alphonse était un amant de la beauté : musicien, poète et auteur. Il mit sa créativité artistique et littéraire au service de la mission et exigeait la même chose de tous ceux qui se joignaient à la Congrégation. Il écrivit 111 ouvrages de spiritualité et de théologie. Les 21,500 éditions de ses ouvrages ainsi que leur traduction en 72 langues démontrent bien qu'il fut l'un des auteurs les plus lus. Parmi ses ouvrages les plus connus, citons : Les gloires de Marie et Les Visites au Très Saint Sacrement. La prière, l'amour, sa relation au Christ et son expérience personnelle des besoins pastoraux des fidèles ont fait de saint Alphonse-Marie un des grands maîtres de la vie intérieure.

La publication de sa Théologie morale, fut la plus importante contribution qu'il apporta à l'Église dans le domaine de la recherche en théologie morale. Cet ouvrage prit sa source dans l'expérience pastorale de saint Alphonse, dans sa facilité à répondre aux questions pratiques que lui posaient les fidèles et dans son contact journalier avec leurs problèmes concrets. Il s'opposa à un certain légalisme, issu de certaines élites, qui risquait d'étouffer la théologie de son temps et en rejeta le rigorisme étroit. Notre saint y trouvait des voies fermées à l'Évangile parce que " une telle rigueur ne fut jamais le fait de l'Église ". Il savait mettre sa réflexion théologique au service de la grandeur et de la dignité de la personne, de la conscience morale, de la miséricorde évangélique, toujours en vue du salut des âmes.

Saint Alphonse-Marie de Liguori fut consacré évêque de Sainte-Agathe-des-Goths en 1762. Il était âgé de 66 ans. Il voulut refuser cette charge ; il se pensait trop vieux et trop malade pour prendre bien soin d'un diocèse. On lui permit de se retirer en 1775. Il alla vivre alors à la communauté rédemptoriste de Pagani où il mourut le 1er août 1787. Il fut canonisé en 1831, proclamé Docteur de l'Église en 1871 et Patron des confesseurs et moralistes en 1950.

Il eut plusieurs visions de la très Sainte Vierge ; une fois, pendant un sermon sur les gloires de Marie, il fut ravi, et environné d'une éblouissante lumière.

Le monastère rédemptoriste Santa Maria Della Purita où se
retira saint Alphonse-Marie de Liguori et d'où il rejoignit
Notre Père des Cieux. Pagani, près de Naples.

PRIERE

" Je n'ai point caché votre justice dans mon cœur : j’ai publié de vous la vérité et le salut (Verset du Graduel de la Messe, ex Psalm. XXXIX.). Ainsi en votre nom l’Église chante-t-elle aujourd'hui, reconnaissante pour le service insigne que vous lui avez rendu dans ces jours des pécheurs où la piété semblait perdue (Verset alléluiatique, ex Eccli. XLIX.). En butte aux assauts d'un pharisaïsme outré, sous le regard sceptique de la philosophie railleuse, les bons eux-mêmes hésitaient sur la direction des sentiers du Seigneur. Tandis que les moralistes du temps ne savaient plus que forger pour les consciences d'absurdes entraves (Eccli. XXI, 22.), l'ennemi avait beau jeu de crier : Brisons leurs chaînes, et rejetons loin leur joug (Psalm. II, 3.). Compromise par ces docteurs insensés, l'antique sagesse révérée des aïeux n'était plus, pour les peuples  avides d'émancipation, qu'un édifice en ruines (Eccli. XXI, 21.). Dans cette extrémité sans précédents, vous fûtes, Ô Alphonse, l'homme prudent désiré de l’Église, et dont la bouche énonce les paroles qui raffermissent les cœurs (Ibid. 20.).

Longtemps avant votre naissance, un grand Pape avait dit que le propre des Docteurs est " d'éclairer l'Eglise, de l'orner des vertus, de former ses mœurs ; par eux, ajoutait-il, elle brille au milieu des ténèbres comme l'astre du matin ; leur parole fécondée d'en haut résout les énigmes des Ecritures, dénoue les difficultés, éclaircit les obscurités, interprète ce qui est douteux ; leurs œuvres profondes, et relevées par  l'éloquence du discours, sont autant de perles précieuses ennoblissant la maison de Dieu non moins qu'elles la font resplendir ".

 
Ainsi s'exprimait au XIIIe siècle Boniface VIII, lorsqu'il élevait à la solennité du rit double les fêtes des Apôtres, des  Évangélistes, et des  quatre  Docteurs reconnus alors,  Grégoire  Pape, Augustin, Ambroise et Jérôme (Sexti Décret. Lib. III, tit. XXII, De reliqu. et veneratione Sanctorum.). Mais n'est-ce pas là, frappante comme une prophétie, fidèle autant qu'un portrait, la description surtout de ce qu'il vous fut donné d'être ?

Gloire  donc à vous qui, dans  nos  temps de déclin, renouvelez la jeunesse de l’Église, à vous par qui s'embrassent derechef ici-bas la justice et la paix dans la rencontre de la miséricorde et de la vérité (Psalm. LXXXIV, II.). C'est bien à la lettre que vous avez donné sans réserve pour un tel résultat votre temps et vos forces.

 
" L'amour de Dieu n'est jamais oisif, disait saint  Grégoire : s'il  existe, il  fait  de grandes choses ; s'il refuse d'agir, ce n'est point l'amour." ( Greg. in Ev. hom. XXX.).

Or quelle fidélité ne fut pas la vôtre dans l'accomplissement du vœu redoutable  par lequel vous vous étiez enlevé la possibilité même d'un instant de relâche ! Lorsque d'intolérables douleurs eussent paru pour tout autre justifier, sinon commander le repos, on vous voyait soutenant d'une main à votre front le marbre qui semblait tempérer quelque peu la souffrance,  et de la droite écrivant vos précieux ouvrages.

Mais plus grand encore fut l'exemple que Dieu voulut donner au monde, lorsqu'il permit qu'accablé d'années, la trahison d'un de vos fils amenât sur vous la disgrâce de ce Siège apostolique pour lequel s'était consumée votre vie, et qui en retour vous retranchait,  comme  indigne, de  l'institut que vous aviez fondé ! L'enfer alors eut licence de joindre ses coups à ceux du ciel ; et vous, le Docteur de la paix, connûtes d'épouvantables assauts contre la foi et la sainte espérance. Ainsi votre œuvre s'achevait-elle dans l'infirmité plus puissante que tout (II Cor. XII, 9-10.) ; ainsi méritiez-vous aux âmes troublées l'appui de la vertu du Christ. Cependant, redevenu enfant par l'obéissance aveugle nécessaire dans ces pénibles épreuves, vous étiez plus près à la fois et du royaume des cieux (Matth. XVIII, 3.) et de la crèche chantée par vous dans des accents si doux (Le Temps de Noël, T I, p. 353.) ; et la vertu que l'Homme-Dieu sentait sortir de lui durant sa vie mortelle s'échappait de vous avec une telle abondance sur les petits enfants malades, présentés par leurs mères à votre bénédiction, qu'elle les guérissait tous (Luc. VI, 19.) !

Maintenant qu'ont pris fin les larmes et le labeur, veillez pourtant sur nous toujours. Conservez les fruits de vos œuvres dans l'Eglise. La famille religieuse qui vous doit l'existence n'a point dégénéré; plus d'une fois, dans les persécutions de ce siècle, l'ennemi l'a honorée des spéciales manifestations de sa haine ; déjà aussi l'auréole des bienheureux a été vue passant du père à ses fils : puissent-ils garder chèrement toujours ces nobles traditions ! Puisse le Père souverain qui, au baptême, nous a tous également faits dignes d'avoir part au sort des saints dans la lumière (Col. I, 12.), nous conduire heureusement par vos exemples et vos enseignements (Collecta diei.), à la suite du très saint Rédempteur, dans le royaume de ce Fils de son amour (Col. I, 13.).

Rq : On lira avec fruits et avec passion cette Vie de saint Alphonse-Marie de Liguori composée par M. l'abbé Bernard et éditée en 1862 : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/alphonsedeliguor...

On trouvera l’œuvre intégrale, et en particulier Les Gloires de Marie, de saint Alphonse-Marie de Liguori en consultation et téléchargement gratuits sur le site :
http://www.jesusmarie.com/alphonse.html

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vendredi, 01 août 2025

1er août. Dédicace de Saint-Pierre-Es-Liens. 439.

- A Rome sur le mont Esquilin*, la dédicace de Saint-Pierre-Es-Liens ou fête des chaînes du Prince des Apôtres. 439.

Sous saint Sixte III, pape,  et grâce à la dévotion de l'impératrice Eudoxie.

" Heureux liens qui tenaient captifs les mains et les pieds de saint Pierre ; ils lui ont valu une couronne immortelle, et d'un Apôtre ils ont fait un martyr !"
Saint Augustin. Serm. XXIX de Sanctis.


Saint Pierre délivré par l'ange du Seigneur. Bible historiale.
Guiard des Moulins de l'abbaye de Saint-Omer. XIVe.

L'Eglise a institué cette fête, non seulement pour rendre grâces à Dieu de l'insigne faveur qu'Il fit à l'assemblée des fidèles de Jérusalem, lorsqu'Il leur rendit le Prince des Apôtres que le roi Hérode, surnommé Agrippa, avait fait lier de deux chaînes, en attendant que la fête de Pâques fût passée pour le faire mourir ; mais aussi afin d'honorer ces chaînes, avec lesquelles les membres précieux de ce grand Apôtre avaient été attachés. Elle sait bien que lui-même les estimait plus que tous les trésors du monde, et qu'il préférait la qualité de captif et d'enchaîné pour Jésus-Christ à celle de Prince de son peuple et Chef de tous les disciples.


Saint Pierre délivré par l'ange du Seigneur. Murillo. XVIIe.

Saint Luc rapporte, dans les Actes des Apôtres, que cet Hérode, neveu du second par son père et petit-fils du premier, voulant gagner l'affection des Juifs, après avoir fait trancher la tête à saint Jacques le Majeur, frère de saint Jean l'Evangéliste, fit arrêter saint Pierre et l'envoya en prison, dans le dessein de le faire exécuter publiquement et devant une foule nombreuse assemblée à Jérusalem à l'occasion de la fête de Pâques. Craignant qu'il n'échappât à sa cruauté, il ne se contenta pas de le faire enfermé ; il le fit lier avec deux chaînes aux murs de la prison où il était et le donna en garde à des soldats qui en répondaient.


Saint Pierre délivré par l'ange du Seigneur.
Legenda aurea. Bx J. de Voragine Jacques de Besançon. XVe.

Cependant les Chrétiens de la ville et des environs sentirent vivement ce coup et, sachant combien cet Apôtre était nécessaire à l'Eglise, qui, à peine naissante, se voyait exposée à de si terrible persécutions, ils envoyaient continuellementleur voeux et leurs soupirs ver le Ciel, suppliant le Souverain Pasteur de ne pas permettre que son troupeau fût si tôt privé de celui qu'Il lui avait donné pour Son vicaire.

Cette prière fut exaucée : la nuit même où saint Pierre devait être exécuté, comme il dormait paisiblement dans ses chaînes, au milieu de deux soldats, outre les autres gardes qui étaient en faction devant la porte, l'ange du Seigneur descendit du Ciel et remplit toute la prison d'une grande lumière et lui dit :
" Lève-toi promptement !"
Et comme saint Pierre se levait pendant que ses chaînes tombaient l'ange ajouta :
" Prend ta ceinture et chausse-toi ! Met ton manteau et suis-moi !"
Saint Pierre obéit et se mit à sa suite tout en pensant qu'il ne vivait qu'un songe et qu'il n'était pas délivré en réalité. Mais, passant devant tous les gardes qui ne s'apercevaient de rien, puis passant la porte de fer qui s'ouvrit toute seule sans que personne y mît la main, saint Pierre s'écria :
" Je reconnais maintenant que Dieu a envoyé véritablement Son ange et qu'Il m'a délivré de la main d'Hérode et de toute l'attente du peuple juif."

Tous les fidèles reçurent une joie incroyable de cette délivrance ; ils en rendirent beaucoup d'actions de grâces à Dieu, et s'étant procuré les chaînes dont l'Apôtre avait été lié, ils les gardèrent religieusement dans le trésor de l'église de Jérusalem, comme une très précieuse relique.


Saint Pierre et l'ange du Seigneur.
Eglise Saint-Pierre-Es-Liens de Rançon. Limousin.

C'ets pour ce grand bienfait que la fête d'aujourd'hui a été instituée. On y doit honorer les peines et les souffrances de saint Pierre, le calme et la tranquillité qu'il avait en prison et sous ses liens, la constance et la joie avec lesquelles il attendait le coup de la mort, et l'égalité d'esprit qui parut an lui, tant dans l'humiliation de son emprisonnement que dans la gloire de sa délivrance.

On doit aussi remercier Notre Seigneur de la faveur qu'Il fit à son troupeau en lui rendant un si bon pasteur, des miracles qu'Il a opérés pour le délivrer, et des grands fruits qu'Il lui a fait produire depuis, tant parmi les Juifs que parmi les Gentils, pour le parfait établissement du Christianisme.


Saint Pierre délivré par l'ange. Philippe Rivière XVIIIe.
Eglise Saint-Pierre-Es-Liens de Jourgnac. Limousin.

Saint Pierre eut encore d'autres liens que ceux qui l'enchainèrent à Jérusalem ; car étant à Rome pour y prêcher l'Evangile, et ayant gagné à Jésus-Christ un grand nombre de personnes des trois ordres qui composaient cette ville (des sénateurs, des chevaliers et de nombreux membres du peuple), l'empereur Néron le fit saisir et commanda qu'il fût mis en prison et enchaîné.

C'est de ces chaînes dont parle saint Alexandre, pape, lorsque, voyant sainte Balbine porter un respect singulier aux chaînes diont lui même venait d'être lié, il l'exorta à cherhcer plutôt les chaînes de saint Pierre : ce qu'elle fit aussitôt avec beucoup de succès et de consolations.


Basilique Saint-Pierre-Es-Liens. Rome. Cette basilique fut bâtit par
l'impératrice Eudoxie au Ve siècle afin de conserver les chaînes du
Prince des Apôtres.Deux chaînes de saint Pierre sont rassemblées
dans ce reliquaire : celle de Rome et celle de Jérusalem.

C'est donc à la fois les chaînes que porta le Prince des Apôtres à Rome puis à Jérusalem que nous fêtons aujourd'hui.


Les chaînes de saint Pierre. Basilique Saint-Pierre-Es-Liens. Rome.

Il serait trop long ici de rescencer le nombre formidable de miracles que ces précieuses chaînes opérèrent et tout autant le nombre d'églises qui vénèrent ces admirables reliques.


Les chaînes de saint Pierre. Basilique Saint-Pierre-Es-Liens. Rome.

* Le mont Esquilin, appelé aujourd'hui le mont de sainte Marie-Majeure, est l'une des sept collines de Rome, au sud du Quirinal et au nord du mont Coelius. Il fut renfermé dans la ville par Tulius Hostilius, troisième roi de Rome (671-639 av. J.-C.). C'est là qu'on exécutait les criminels. Il donnait son nom à la Porte Esquiline, une des portes occidentales de Rome, appelée aujourd'hui Porte Saint-Laurent.

Rq : On lira le petit livre de M. Paul Mencacci, " Les chaînes de saint Pierre ", que l'auteur, membre de l'Archiconfrérie romaine qui se dépensa tant pour ériger dans la ville éternelle un monument en l'honneur des saintes chaînes et dédié, à l'occasion de son jubilé épiscopal, au pape Pie IX. Ce livre est disponible en téléchargement sur l'excellente " bibliothèque Saint-Libère " : http://www.liberius.net/livre.php?id_livre=249

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