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mercredi, 24 janvier 2024

24 janvier. Saint Timothée, disciple de saint Paul, premier évêque d'Ephèse et martyr. 97.

- Saint Timothée, disciple de saint Paul, premier évêque d’Éphèse et martyr. 97.
 
Pape : Saint Clément Ier (+97) ; saint Évariste. Empereur romain : Nerva.

" Buvez un peu de vin à cause de la faiblesse de votre estomac."
Ière épître de saint Paul à Timothée, V, 23.

" Les ivrognes... n'entreront pas dans le royaume des cieux."
Ière épître de saint Paul au Corinthiens, VI, 10.

" En vérité je vous le dis, le choléra est une maladie moins dangereuse que l'ivrognerie."
A. Stolz.


Saint Timothée. Vitrail. Thermes de Cluny. Paris. XIIe.

La veille du jour où nous allons rendre grâces à Dieu pour la miraculeuse Conversion de l'Apôtre des Gentils, la marche du Cycle nous ramène la fête du plus cher disciple de cet homme sublime. Timothée, l'infatigable compagnon de Paul, cet ami à qui le grand Apôtre écrivit sa dernière lettre, peu de jours avant de verser son sang pour Jésus-Christ, vient attendre son maître au berceau de l'Emmanuel. Il y trouve déjà Jean le Bien-Aimé, avec lequel il a porté les sollicitudes de l’Église d’Éphèse ; il y salue Étienne et les autres Martyrs qui l'y ont devancé, et leur présente la palme qu'il a lui-même conquise. Enfin, il vient apporter à l'auguste Marie les hommages de la chrétienté d’Éphèse, chrétienté qu'elle a sanctifiée de sa présence, et qui partage, avec celle de Jérusalem, la gloire d'avoir possédé dans son sein celle qui n'était pas seulement, comme les Apôtres, le témoin, mais, en sa qualité de Mère de Dieu, l'ineffable instrument du salut des hommes.

Saint Timothée, né d'un père idolâtre et d'une mère Poldève, nommée Eunice, était de Lycaonie, dans l'Asie mineure, et probablement de la ville de Lystres. Eunice, qu'on croit avoir été parente de saint Paul, avait embrassé la religion chrétienne, aussi bien que Loïde, grand-mère de notre saint ; et le grand Apôtre fait l'éloge de la foi de toutes les deux. Elles élevèrent Timothée dans la piété, et lui firent étudier de bonne heure les saintes Écritures : de sorte que saint Paul, arrivant en Lycaonie dans le cours de sa mission apostolique, le trouva déjà tout formé à la vertu ; et, le voyant estimé de tous les fidèles de Lystres et d'Icone, il le choisit pour être le compagnon de ses voyages et de ses travaux dans la prédication de l’Évangile.


Saint Timothée enfant et sa grand-mère Loïde. Rembrandt. XVIe.

Il commença par le circoncire : les cérémonies de l'ancienne loi ne l'obligeait plus depuis la loi nouvelle publiée par Notre Seigneur Jésus-Christ, mais il était pourtant permis de les observer comme une chose indifférente jusqu'à la ruine de Jérusalem et du Temple. Par là, disent les anciens Pères, on enterrait la synagogue avec honneur. Le dessein de saint Paul était de concilier à son disciple l'estime des Juifs et de leur montrer que lui-même n'était pas l'ennemi de leur foi : beau trait de prudence que nous devons admirer après saint Jean Chrysostome (Praef. in prima ad Tim.).

Il faut louer aussi, non seulement la docilité de saint Timothée qui se soumet à une cérémonie douloureuse et non obligatoire, mais encore, comme le fait remarquer saint Augustin, ce zèle, ce désintéressement qui lui fait quitter son pays, sa maison, son père, sa mère, pour suivre un Apôtre, dans la pauvreté et les souffrances. Saint Paul lui confia dès lors tout le ministère évangélique, par l'imposition des mains, et le regarda désormais, tout jeune qu'il était, comme son frère, son coadjuteur, son compagnon d'apostolat, sans cesser d'aimer en lui tendrement un disciple et un fils. Saint Jean Chrysostome dit à la louange de saint Timothée, que Paul recouvra ce qu'il venait de perdre par l'éloignement de saint Barnabé. L'Apôtre semble tenir le même langage, lorsqu'il appelle Timothée homme de Dieu (I Tim., VI, 11.), et dit aux Philippiens que personne ne lui est aussi uni de cœur et d'esprit que Timothée (Phil. II, 20.). Ce grand amour de saint Paul pour Timothée nous indique combien ce disciple était aimé de Dieu : car un tel maître ne pouvait aimer dans son disciple que les dons éminents de la grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ, et l'accomplissement de toutes les prédictions avantageuses qui avaient été faites sur lui, pendant sa jeunesse, lorsqu'il était encore sous la conduite de sa mère et de son aïeule (I Tim., I, 18.).


Ordination de saint Timothée. Legenda aurea.
Bx. J. de Voragine. XVe.

Saint Paul, étant sorti de Lystres, parcourut avec son disciple le reste de l'Asie, puis s'embarqua pour la Macédoine, l'an 52 de Notre Seigneur Jésus-Christ, et prêcha l’Évangile à Philippes, à Thessalonique et à Béré. La fureur des Juifs l'ayant obligé de quitter cette ville, il y laissa Timothée avec Silas, comme étant moins exposés à leur haine, et très propres d'ailleurs à fortifier les fidèles. Pour lui, il prit le chemin de l'Achaïe. Lorsqu'il fut arrivé à Athènes, il manda Timothée de l'y venir trouver ; mais ayant apprit que les Chrétiens de Thessalonique soufraient une cruelle persécution, il l'envoya vers eux. Notre saint trouva cette église en bon état. Il affermit les fidèles dans la foi, les fortifia contre les persécutions, et revint ensuite trouver saint Paul à Corinthe.

Ce fut dans ce temps là que saint Paul écrivit aux Thessaloniciens sa première épître, qui commence ainsi : " Paul, Silas et Timothée, à l'église de Thessalonique..." Saint Paul ayant fait un long voyage, de Corinthe à Jérusalem, revint prêcher à Éphèse, où il resta deux ans. Lorsqu'il voulut retourner dans la Grèce, il chargea Timothée et Éraste de le devancer en Macédoine, et d'y préparer les aumônes qu'on devait envoyer aux fidèles de Jérusalem. Il donna ordre à Timothée, en particulier, d'aller ensuite à Corinthe, pour y corriger quelques abus et rappeler aux Chrétiens la doctrine qu'il leur vait prêchée. Dans la lettre qu'il écrivit aux Corinthiens, peu de temps après, il leur recommande ainsi son cher disciple :
" Si Timothée va vous voir, ayez soin qu'il n'ait rien à craindre chez vous, puisqu'il travaille comme moi à l’œuvre du Seigneur. Que personne donc ne le méprise, mais conduisez-le en paix, afin qu'il vienne me trouver, car je l'attends lui et nos frères." (I Cor., XVI, 10.).


Saint Paul envoie sa première épître à Timothée.
Bible historiale. Guiard des Moulins. XVe.

Timothée alla en effet retrouver son maître en Asie, l'accompagna en Macédoine, en Achaïe, le laissa à Philippes, puis le rejoignit à Troade. Saint Paul, étant retourné en Palestine, fut mis en prison à Césarée ; il y resta deux ans, après quoi il fut envoyé à Rome. On croit que Timothée était avec lui en ce temps-là, puisque son nom se trouve à côté de celui du grand Apôtre, en tête des épîtres à Philémon, aux Philippiens et aux Colossiens, qui furent écrites dans les années 61 et 62 ; il avait déjà eu part à la seconde aux Corinthiens, et aux deux qui étaient adressées aux Thessaloniciens. Saint Paul, en joignant le nom de Timothée au sien, à la tête de ces six lettres, marquait qu'il se l'était associé, d'une manière inséparable, dans l'instruction des Églises et dans tous les travaux du ministère évangélique. Notre saint eut, lui aussi, l'avantage d'être arrêté prisonnier on ne sait où, pour la cause de Notre Seigneur Jésus-Christ, et de confesser glorieusement la vérité devant ce grand nombre de témoins dont saint Paul le fit souvenir quelques temps après.


Saint Timothée reçoit de Saint Paul la première épître.
Bible historiale. Guiard des Moulins. Paris. XIVe.

Mais saint Paul eut bientôt le bonheur d'écrire aux Hébreux, qui aimaient beaucoup Timothée :
" Sachez que notre frère Timothée est en liberté. S'il arrive bientôt, j'irai vous voir avec lui." (Heb., XIII, 23.).
 
Il est probable que l'Apôtre acquitta sa promesse. Ce qui est certain, c'est qu'il retourna de Rome en Orient, dans l'année 64 de Notre Seigneur Jésus-Christ, et qu'à son retour, sur le point de passer en Macédoine, il donna une charge plus particulière à son disciple, déjà ordonné évêque, en conséquence d'une prophétie et d'un ordre particulier du Saint-Esprit (I Tim., IV, 14), et qui avait reçu, par l'imposition des mains, avec la grâce du sacrement et d'autres dons extérieurs du Saint-Esprit, le pouvoir de gouverner l'église d’Éphèse, pour s'opposer à ceux qui semaient une fausse doctrine, et ordonner des prêtres, des diacres et même des évêques ; car on le chargea aussi, selon saint Jean Chrysostome, de veiller sur toutes les Églises d'Asie.

Il a toujours été regardé comme le premier évêque d’Éphèse. Il l'était avant l'arrivée de saint Jean dans cette ville, qui y résida non comme simple évêque, mais comme Apôtre, exerçant une inspection générale supérieure à celle de Timothée sur toutes les églises d'Asie.


Saint Paul et saint Timothée.
Codex barberinianus latinus. Bibl. vat. VIIe.

Saint Paul était encore en Macédoine quand il écrivit à Timothée sa première épître, que l’Église a toujours regardé comme une loi apostolique qui doit régler la vie et la conduite de ses pasteurs. Elle nous apprend que Timothée ne buvait que de l'eau. Comme ses grandes austérités avaient altéré sa santé et affaibli son estomac, saint Paul lui ordonna de boire un peu de vin. Il dit un peu, parce qu'il est bon que la chair soit assez forte pour servir l'esprit, mais assez faible pour que l'esprit la domine.
 
Quelles leçons admirables !

Saint Paul étant retourné à Rome, et renfermé dans la prison d'où il ne devait plus sortir que pour aller à la mort, sentit redoubler sa tendresse pour son cher Timothée. Il lui écrivit, chargé de fers, sa seconde lettre, si pleine d'instructions vives et touchantes, et qui est regardée comme le testament de ce saint Apôtre. Ce sont, en effet, les dernières paroles d'un père qui, se voyant proche de la mort, déclarait à son très cher fils ses dernières volontés, qui n'étaient autres que celles de Notre Seigneur Jésus-Christ, pour Lequel il allait bientôt mourir? Il le conjura de le venir trouver à Rome avant l'hiver, non seulement pour qu'ils eussent la consolation de se voir une dernière fois, mais aussi pour qu'il lui confiât diverses choses qui regardaient l'intérêt de l’Église ; il l'exhorte à ranimer cet esprit de courage, ce feu du Saint-Esprit, dont il fut rempli le jour de son ordination. Il lui donne des avis sur la conduite qu'il doit tenir à l'égard des hérétiques de ce temps-là, et lui trace le caractère de ceux qui doivent s'élever dans la suite.
 

Saint Paul et saint Timothée. Bible historiale.
Guiard des Moulins. Abbaye de Saint-Omer. XIVe.

Il est probable que notre saint se rendit à l'invitation de son maître et fit le voyage de Rome pour conférer avec lui. Il reçut d'un autre côté des leçons et même des remontrances non moins utiles. Car on croit qu'il est cet ange ou évêque d’Éphèse à qui s'adresse saint Jean dans son Apocalypse (écrit dans l'île de Pathmos en 95) : " Celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, qui marche au milieu de sept chandeliers d'or ", le loue d'abord de ses œuvres, de son travail, de sa patience ; de ne point pouvoir souffrir les méchants, de savoir faire le discernement des faux apôtres, d'avoir les hérétiques en horreur, de souffrir beaucoup et avec patience pour le nom de Notre Seigneur Jésus-Christ. Mais il lui reproche d'être déchu de sa première charité ; il l'exhorte à en faire pénitence, et à remonter d'où il est tombé.

Ces plaintes regardent-elles plutôt l’Église que l'évêque d’Éphèse ? S'il s'agit de l'évêque, avait-il fait quelque chute notable, ou bien s'était-il seulement ralenti dans la voie de la perfection et le service de Dieu ? Il n'est pas aisé de le décider. Du reste, il ne faut pas s'étonner si le zèle et la charité des saints se relâchent quelquefois : Dieu leur fait par là sentir le besoin continuel de sa grâce, ils deviennent plus humbles ; quand ils se relèvent, c'est pour se lancer avec une nouvelle ardeur dans le chemin de la pénitence et de la vertu.


Saint Timothée. Bible grecque. XIe.

Saint Timothée eut bientôt l'occasion de montrer qu'il était prêt, comme jadis, à tout sacrifier à son Dieu. Sous l'empire de Nerva, le 22 janvier de l'an 97, les Gentils célébraient une certaine fête appelée Catagogie ( du Grec qui signifie porter en procession), parce qu'on y portait leurs idoles en procession ; et il s'y commettait mille insolences, mille brutalités, parce qu'ils étaient masqués et armés de grosses massues. Saint Timothée, touché de ces désordres et s'efforçant de les arrêter, se jeta au milieu de la foule : loin de se rendre à ses exhortations, ils l'assommèrent à coup de pierres et de massues. Ses disciples le retirèrent à demi mort et le portèrent sur une hauteur voisine , où il expira quelque temps après, victime de son zèle, martyr de Notre Seigneur Jésus-Christ.
 
Son corps fut enseveli en un lieu appelé Pion, près de la ville d’Éphèse, où on lui bâtit une église. Saint Jean l'évangéliste sacra Jean Ier pour succéder à saint saint Timothée (Constit. apost.). C'est Onésime qui fut le troisième évêque d’Éphèse.

  L’Églisecélèbre en ce jour la fête de saint Timothée avec office double, depuis l'ordre de sa sainteté Pie IX. Le même décret embrassa saint Polycarpe et saint Ignace d'Antioche :
" C'est pour rendre plus d'honneur à ces saints qui, établis sur le fondement même des Apôtres, ont organisé, fortifié et éclairé l’Église naissante par leurs saintes leçons, les règlements qu'ils lui ont laissés et le sacrifice même de leur vie." (Décret du 18 mai 1854).


Saint Paul et saint Timothée.
Bible historiale. Guiard des Moulins. XVe.

On représente saint Timothée avec des attributs indiquant les instruments ou la cause de son martyre :
1. avec une idole de Diane renversée à ses pieds ;
2. avec une pierre dans le plis de sa robe ;
3. avec un bâton ou une massue dans un coin quelconque du tableau.

DIE XXII JANUARII


Ordination et martyre de saint Timothée.
Speculum historiale. V. de Beauvais. XVe.

" Plein de la sagesse de Dieu, Ô Timothée, tu es entré dans le torrent des délices, et tu t'es désaltéré dans la gnose divine; tu as imité les fervents amis du Christ, et tu es entré plein de joie dans sa gloire, où tu contemples la très splendide Trinité et tu jouis de la paix la plus sereine.

Plein de la sagesse de Dieu, Ô Timothée, les fréquentes faiblesses et infirmités de ton corps fortifiaient ton âme ; gardé par la puissance du Christ, tu as dissous avec facilité la puissance de l'erreur, et tu nous as prêché, d'une manière sublime, le très divin Évangile de la paix.

Le monde entier célèbre aujourd'hui tes prodiges, thaumaturge immortel ; car le Christ t'a récompensé par le don des miracles, toi qui as souffert pour lui les tourments ; pour la mort que tu as endurée, il t'a gratifié d'une gloire et d'une béatitude éternelles.

Homme de toute sainteté, la grâce a débordé avec abondance de tes lèvres ; elle en a fait couler des fleuves de doctrine, qui ont arrosé l’Église du Christ et porté des fruits au centuple, Ô Timothée, prédicateur du Christ, Apôtre divin !

En mortifiant les membres de ta chair, tu les as soumis au Verbe ; en assujettissant la partie vile de toi-même à celle qui est la plus excellente, bienheureux Timothée, tu as dominé tes passions et allégé ton âme, établie dans une harmonie parfaite selon les enseignements de Paul.

Paul, éclatant comme un soleil, t'a lancé comme un de ses brillants rayons, pour illuminer la terre d'une abondante et splendide lumière, pour diriger et confirmer nos âmes, Ô Timothée, qui manifestes Dieu !

Tu as paru comme un char divin, Ô Timothée ! portant le nom de Dieu devant les tyrans impies, sans craindre leur cruauté ; car tu as revêtu la force invincible du Sauveur, Ô homme chéri de Dieu !

Tu as reçu la couronne de gloire, Ô Timothée, plein de toute félicité ; Apôtre doué d'un esprit divin, tu as ceint dignement le diadème du royaume; tu assistes devant le trône de ton maître, resplendissant avec Paul dans les tabernacles éternels, Ô très heureux !"


Credo des Apôtres. Bréviaire de Martin d'Aragon. Espagne. XIVe.
 
PRIERE
 
" Nous honorons en vous, saint Pontife, un disciple des Apôtres, un des premiers anneaux qui nous rattachent au Christ ; vous nous apparaissez tout illuminé des entretiens du grand Paul. Son disciple, le divin Aréopagite, vous choisit pour le confident de ses sublimes contemplations sur les Noms Divins ; mais maintenant, inondé de la lumière éternelle, vous contemplez sans nuage le Soleil de justice.

Soyez-nous propice, à nous qui ne pouvons que l'entrevoir à travers les voiles de son humilité ; obtenez-nous du moins de l'aimer, afin que nous puissions mériter de le voir un jour dans sa gloire. Pour alléger le poids de votre corps, vous soumettiez vos sens à une pénitence rigoureuse que Paul vous exhortait d'adoucir : aidez-nous à soumettre la chair à l'esprit. L’Église relit sans cesse les conseils que l'Apôtre vous donna, et en vous à tous les pasteurs, pour le choix et la conduite des membres du clergé ; donnez-nous des Évêques, des Prêtres et des Diacres ornés de toutes les qualités qu'il exige dans ces dispensateurs des Mystères de Dieu. Enfin, vous qui êtes monté au ciel avec l'auréole du martyre, tendez-nous votre palme, afin que, tout obscurs combattants que nous sommes, nous puissions nous élever jusqu'au séjour où l'Emmanuel reçoit et couronne ses élus pour l'éternité."

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