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dimanche, 23 juillet 2023

23 juillet. Saint Apollinaire, Ier évêque de Ravenne, martyr. Ier siècle.

- Saint Apollinaire, premier évêque de Ravenne et martyr. Ier.

Pape : Saint Pierre. Empereur romain : Néron.

" Nous avons reçu la mission de répandre la céleste semence. Malheur à nous si nous ne la répandons pas ! Malheur à nous si nous gardons le silence !"


Martyre de saint Apollinaire. Legenda aurea. Bx J. de Voragine.
R. de Montbaston. XIVe.

Ravenne, mère des cités, convoque aujourd'hui l'univers à célébrer l'évêque martyr dont les travaux firent plus pour son éternelle renommée que la faveur des empereurs et des rois. Du milieu de ses antiques monuments la rivale de Rome, aujourd'hui déchue, n'en montre pas moins fièrement la chaîne ininterrompue de ses Pontifes, remontant jusqu'au Vicaire de l'Homme-Dieu par Apollinaire, qu'ont exalté dans leurs discours les Pères et Docteurs de l'Eglise universelle, ses successeurs et ses fils (Petr. Chrysolog. Sermo CXXVIII, in div. Apollin : Petr. Dam. Sermon, XXX, XXXI, XXXII, in eumdem.). Plût au ciel que toujours la noble ville se fût souvenue de ce qu'elle devait à Pierre !

Pour suivre uniquement le Prince des Apôtres, Apollinaire, oubliant famille, patrie, avait tout quitté. Or, un jour, le maître dit au disciple :
" Pourquoi restes-tu assis avec nous ? Voilà que tu es instruit de tout ce que Jésus a fait : lève-toi, reçois le Saint-Esprit, et va vers cette ville qui ne le connaît pas."
Et le bénissant, et lui donnant le baiser, il l'envoya au loin (Passio S. Apollin. ap. Bolland.). Scènes sublimes de séparation, fréquentes en ces premiers temps, bien des fois répétées depuis, et qui font dans leur héroïque simplicité la grandeur de l'Eglise.


Saint Timothée et saint Apollinaire. Bréviaire à l'usage de Paris. XVe.

Apollinaire courait au sacrifice. Le Christ, dit saint Pierre Chrysologue (Petr. Chrys. Sermo CXXVIII.), se hâtait au-devant du martyr, le martyr précipitait le pas vers son Roi : l'Eglise qui voulait garder cet appui de son enfance se jeta au-devant du Christ pour retarder, non le combat, mais la couronne ; et durant vingt-neuf ans, ajoute Pierre Damien (Petr.Dam. Sermo VI, de S. Eleuchadio.), le martyre se poursuivit à travers d'innombrables tourments, de telle sorte que les labeurs du seul Apollinaire suffirent à ces contrées qui n'eurent point d'autre témoin de la foi par le sang. Selon les traditions de l'Eglise qu'il avait si puissamment fondée, la divine Colombe intervint directement et visiblement par douze fois, jusqu'à l'âge de la paix, pour désigner chacun des successeurs d'Apollinaire.

Saint Apollinaire vint d'Antioche à Rome avec saint Pierre, fut ordonné évêque par le Prince des Apôtres et envoyé par lui à Ravenne pour y prêcher la foi. Sa première oeuvre, en arrivant dans cette ville, fut de rendre la vue au fils d'un soldat auquel il avait demandé l'hospitalité ; quelques jours après, il guérit la femme d'un tribun, atteinte d'une maladie incurable.


Basilique Saint-Apollinaire-la-Neuve. Ravenne. VIe.

C'en fut assez pour provoquer la conversion d'un grand nombre de personnes, et bientôt il se forma dans la ville une chrétienté florissante. Traduit devant le gouverneur païen, il prêche Jésus-Christ, méprise l'idole de Jupiter et se voit chassé de la ville par la fureur du peuple, qui le laisse à demi mort.

Après quelques prédications dans les pays voisins, Apollinaire revient à Ravenne et se rend à la maison d'un noble patricien qui l'avait fait demander pour guérir sa fille près de mourir. Mais l'apôtre ne parut qu'au moment où la malade rendait le dernier soupir. Arrivé près du lit funèbre, le Saint adresse à Dieu une fervente prière :
" Au nom du Christ, jeune fille, lève-toi, dit-il, et confesse qu'il n'y a pas d'autre Dieu que Lui !"
La jeune fille se lève aussitôt, pleine de vie, et s'écrie :
" Oui, le Dieu d'Apollinaire est le vrai Dieu !"
A la suite de ce nouveau prodige, trois cents païens se convertirent et reçurent le baptême, à l'exemple de la jeune fille et de son heureux père.


Mosaïque du Bon Pasteur. Basilique Saint-Apollinaire-la-Neuve.
Ravenne. VIe.

Mais les succès croissants du christianisme à Ravenne soulevèrent bientôt de nouvelles persécutions contre l'apôtre de Jésus-Christ. Il dut subir un nouvel interrogatoire, qui ne servit qu'à faire briller son courage et à lui donner occasion d'expliquer les mystères de notre foi. Apollinaire eut à subir les plus affreux supplices, la flagellation, le chevalet, l'huile bouillante, puis les horreurs de la faim, dans une infecte prison ; mais Dieu Se chargea de le nourrir par Ses Anges. Ses bourreaux l'exilèrent en Illyrie. Cet exil lui donna le moyen de prêcher la foi à des peuples nouveaux et de répandre ainsi la lumière de l'Évangile. La persécution le ramena à Ravenne après trois ans d'absence.

Ce fut la dernière période de sa vie. Saisi presque aussitôt après son débarquement, il étonne ses persécuteurs en faisant crouler, d'un mot de prière, le temple d'Apollon. Il rend la vue au fils de son juge, en lui disant :
" Au nom de Jésus-Christ, ouvre tes yeux et vois !"

Une multitude de païens se convertit à la foi ; mais la rage des endurcis ne fait que s'accroître, et bientôt Apollinaire couronne sa vie par un glorieux martyre.


Calendrier gravé sur une dalle de marbre.
Basilique Saint-Apollinaire-la-Neuve. Ravenne. VIe.

PRIERE

" Instruits par Venance Fortunat (Ven. Fortun. Vita S. Martini, Lib. IV, V. 684.) venu de Ravenne en nos régions du Nord, nous saluons de loin votre glorieuse tombe. Répondez-nous par le souhait que vous formuliez durant les jours de votre vie mortelle : Que la paix de notre Seigneur et Dieu Jésus-Christ repose sur vous ! La paix, don parfait, premier salut de l'apôtre (Luc. X, 5.) et consommation de toute grâce (Cant. VIII, 10.) : combien vous l'avez appréciée, combien vous en fûtes jaloux pour vos fils, même après avoir quitté la terre ! C'est elle qui vous fit obtenir du Dieu de paix et de dilection (II Cor. XIII, 11.) cette intervention miraculeuse par laquelle si longtemps furent marqués les pontifes qui devaient après vous s'asseoir en votre chaire. Vous-même n'apparûtes-vous pas un jour au Pontife romain, pour lui montrer dans Chrysologue l'élu de Pierre et d'Apollinaire ? Et plus tard, sachant que les cloîtres allaient devenir l'asile de cette divine paix bannie du reste du monde, vous vîntes en personne par deux fois solliciter Romuald d'obéir à l'appel de la grâce et d'aller féconder le désert.


Saint Apollinaire prêchant. Speculum historiale.
V. de Beauvais. François. XVIe.

Pourquoi faut-il qu'enivré de faveurs qui partaient de la terre, plus d'un de vos successeurs, que ne désignait plus, hélas, la divine Colombe, ait oublié si tôt les leçons laissées par vous à votre Eglise ? Fille de Rome, ne devait-elle pas se trouver assez grande d'occuper entre ses illustres sœurs la première place à la droite de la mère (Diplom. Clementis II, Quod propulsis.) ? Du moins l'Evangile même chanté depuis douze siècles et plus peut-être (Kalendar. Fronton.), en la solennité de ce jour, aurait-il dû la protéger contre les lamentables excès appelés à précipiter sa déchéance. Rome, avertie par de trop regrettables indices, prévoyait-elle donc déjà les sacrilèges ambitions des Guibert, quand son choix se fixait sur ce passage du texte sacré : Il s'éleva une contestation parmi les disciples, à qui devait passer pour le plus grand (Luc. XXII, 24-3o.) ?

Et quel commentaire, à la fois plus significatif et plus touchant, pouvait-on donner à cet Evangile, que les paroles de Pierre même en l'Epître :
" Les vieillards qui sont parmi vous, je les supplie, moi vieillard comme eux et témoin des souffrances du Christ, de paître le troupeau, non dans un esprit de domination sur l'héritage du Seigneur, mais en étant ses modèles dans le désintéressement et l'amour ; que tous s'animent à l'humilité mutuellement, car Dieu résiste aux superbes, et il donne sa grâce aux humbles." (I Petr. V, 1-11.).

Faites, Ô Apollinaire, que pasteurs et troupeau, dans toutes les Eglises, profitent maintenant du moins de ces apostoliques et divines leçons, pour que tous un jour nous nous trouvions assis à la table éternelle où le Seigneur convie les siens près de Pierre et de vous dans son royaume (Luc. ibid.).


Martyre de saint Apollinaire. Speculum historiale.
V. de Beauvais. François. XVIe.

Tandis que la Mère commune resplendit sous la pourpre du martyre dont l'a ornée Apollinaire, un autre noble fils couronne son front de la blanche auréole des Confesseurs Pontifes. Liboire, héritier des Julien, des Thuribe, des Pavace, anneau brillant de la série glorieuse qui rattache à Clément successeur de Pierre l'origine d'une illustre Eglise, se lève en la cité des Cénomans comme l'astre radieux qui dissipe les dernières nuées d'orage après la tempête ; il rend à la terre bouleversée la fécondité réparant au centuple les ruines que la tourmente avait causées.

Plus encore que la froide légalité des proconsuls et la haine farouche des vieux Druides, le fanatique prosélytisme des disciples d'Odin, envahissant l'Ouest des Gaules, avait ravagé dans nos contrées le champ du Seigneur. Défenseur de la patrie terrestre et guide des âmes à celle des cieux, Liboire rendit l'ennemi citoyen de l'une et de l'autre en le faisant chrétien. Pontife, il employa le plus pur de son zèle à développer les magnificences du culte divin qui rend à Dieu l'hommage et assainit la terre (Heb. V, 1.) ; apôtre, il reprit l'œuvre d'évangélisation des premiers messagers de la foi, chassant l'idolâtrie des positions qu'elle avait reconquises et l'expulsant des campagnes où toujours elle était restée maîtresse : Martin, dont il fut l'ami, n'eut pas d'émulé qui lui fût à ce point comparable.


Bras-reliquaire de saint Apollinaire.
Eglise Saint-Servais et Saint-Protais. Mailhac-sur-Benaize. Limousin.

Mais quels ne furent pas surtout ses triomphes d'outre-tombe, lorsque cinq siècles après la fin des travaux de sa vie mortelle, on le vit se lever du sanctuaire où il reposait en la compagnie des évêques ses frères, et, semant les miracles sur sa route, aller victorieusement forcer dans ses retranchements le paganisme saxon que Charlemagne avait vaincu sans le dompter ! La barbarie reculait de nouveau en présence de Liboire ; ses reliques saintes avaient conquis au Christ la Westphalie ; Le Mans et Paderborn scellaient, dans la vénération de leur commun apôtre, un pacte de fraternité dont mille ans n'ont point encore affaibli la puissance."

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jeudi, 25 décembre 2008

Credo de saint Athanase

SYMBOLE DE SAINT ATHANASE

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Saint Athanase au concile de Nicée.
Histoire et continuation. Guillaume de Tyr. Acre. Terre Sainte. XIIIe.

1. Quicumque vult salvus esse, ante omnia opus est ut teneat catholicam fidem :
- Quiconque veut être sauvé, doit avant tout tenir la foi catholique :

2. Quam nisi quisque integram inviolatamque servaverit, absque dubio in æternum peribit.
- Celui qui ne la conservera pas intègre et inviolée périra, sans aucun doute, pour l'éternité.

3. Fides autem catholica haec est : ut unum Deum in Trinitate, et Trinitatem in unitate veneremur.
- Voici quelle est la foi catholique : c'est que nous vénérions un seul Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l'unité.

4. Neque confundentes personas, neque substantiam separantes.
- Sans confondre les personnes, ni séparer la substance.

5. Alia est enim persona Patris, alia Filii, alia Spiritus Sancti :
- Autre est en effet la personne du Père, autre celle du Fils, autre celle du Saint-Esprit :

6. Sed Patris et Filii et Spiritus Sancti una est divinitas, æqualis gloria, coæterna majestas.
- Mais du Père, du Fils et du Saint-Esprit, il n'est qu'une seule divinité, une gloire égale, une majesté coéternelle.

7. Qualis Pater, talis Filius, talis Spiritus Sanctus.
- Tel est le Père, tel est le Fils, tel est le Saint-Esprit.

8. Increatus Pater, increatus Filius, increatus Spiritus Sanctus.
- Le Père est incréé, le Fils est incréé, le Saint-Esprit est incréé.

9. Immensus Pater, immensus Filius, immensus Spiritus Sanctus.
- Le Père est immense, le Fils est immense, le Saint-Esprit est immense.

10. Aeternus Pater, æternus Filius, æternus Spiritus Sanctus.
- Le Père est éternel, le Fils est éternel, le Saint-Esprit est éternel.

http://i44.servimg.com/u/f44/11/64/82/51/sculpt10.jpg
La Très Sainte Trinité. Sculpture votive anonyme italienne du XVe.

11. Et tamen non tres æterni, sed unus æternus.
- Et pourtant il n'y a pas trois éternels, mais un seul éternel.

12. Sicut non tres increati, nec tres immensi, sed unus increatus et unus immensus.
- De même, il n'y a pas trois incréés, ni trois immenses, mais un seul incréé et un seul immense.

13. Similiter omnipotens Pater, omnipotens Filius, omnipotens Spiritus Sanctus.
- De même, le Père est tout-puissant, le Fils est tout-puissant, le Saint-Esprit est tout-puissant.

14. Et tamen non tres omnipotentes, sed unus omnipotens.
- Et pourtant, il n'y a pas trois tout-puissants, mais un seul tout-puissant.

15. Ita Deus Pater, Deus Filius, Deus Spiritus Sanctus.
- De même, le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu.

16. Et tamen non tres dii, sed unus est Deus.
- Et pourtant, il n'y a pas trois dieux, mais un seul Dieu.

17. Ita Dominus Pater, Dominus Filius, Dominus Spiritus Sanctus.
- De même, le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur, le Saint-Esprit est Seigneur.

18. Et tamen non tres Domini, sed unus est Dominus.
- Et pourtant, il n'y a pas trois seigneurs, mais un seul Seigneur.

19. Quia, sicut singillatim unamquamque personam Deum ac Dominum confiteri christiana veritate compellimur : ita tres deos aut dominos dicere catholica religione prohibemur.
- De même que la vérité chrétienne nous oblige à confesser que chaque personne est Dieu et Seigneur, ainsi la religion catholique nous interdit de dire qu'il y a trois dieux ou seigneurs.

20. Pater a nullo est factus : nec creatus, nec genitus.
- Le Père ne vient de nul autre : ni fait, ni créé, ni engendré.

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La Très Sainte Trinité couronnant Notre Dame la Vierge Marie.
Heures à l'usage de Sarum et de Poitiers. XVe.

21. Filius a Patre solo est : non factus, nec creatus, sed genitus.
- Le Fils est du Père seul : ni fait, ni créé, mais engendré.

22. Spiritus Sanctus a Patre et Filio : non factus, nec creatus, nec genitus, sed procedens.
- Le Saint-Esprit est du Père et du Fils : ni fait, ni créé, ni engendré, mais procédant.

23. Unus ergo Pater, non tres Patres ; unus Filius, non tres Filii ; unus Spiritus Sanctus, non tres Spiritus Sancti.
- Il y a donc un seul Père, et non trois Pères ; un seul Fils, et non trois Fils ; un seul Saint-Esprit, et non trois Esprits Saints.

24. Et in hac Trinitate nihil prius aut posterius, nihil majus aut minus : sed totæ tres personæ coæternae sibi sunt et coæquales.
- Et en cette Trinité, il n'y a rien d'antérieur ou de postérieur, rien de plus grand ou de plus petit, mais les trois personnes sont tout entières coéternelles et coégales entre elles.

25. Ita ut per omnia, sicut jam supra dictum est, et unitas in Trinitate, et Trinitas in unitate veneranda sit.
- En sorte qu'en toutes choses, ainsi qu'il a été dit plus haut, on doit vénérer l'unité dans la Trinité, et la Trinité dans l'unité.

26. Qui vult ergo salvus esse : ita de Trinitate sentiat.
- Que celui qui veut être sauvé pense donc ainsi de la Trinité.

27. Sed necessarium est ad æternam salutem, ut Incarnationem quoque Domini nostri Jesu Christi fideliter credat.
- Mais il est nécessaire au salut éternel de croire aussi fidèlement à l'Incarnation de Notre Seigneur Jésus-Christ.

28. Est ergo fides recta ut credamus et confiteamur quia Dominus noster Jesus Christus, Dei Filius, Deus et homo est.
- La rectitude de la foi est de croire et confesser que Notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme.

29. Deus est ex substantia Patris ante sæcula genitus : et homo est ex substantia matris in sæculo natus.
- Il est Dieu, engendré avant les siècles de la substance du Père : il est homme, né dans le siècle de la substance de sa mère.

http://i44.servimg.com/u/f44/11/64/82/51/agnolo10.jpg
La Très Sainte Trinité. Agnolo Gaddi. XIVe.

30. Perfectus Deus, perfectus homo ex anima rationali et humana carne subsistans.
- Dieu parfait, homme parfait subsistant d'une âme raisonnable et d'une chair humaine.

31. Aequalis Patri secundum divinitatem : minor Patre secundum humanitatem.
- Égal au Père selon sa divinité, inférieur au Père selon son humanité.

32. Qui, licet Deus sit et homo, non duo tamen, sed unus est Christus.
- Bien qu'il soit Dieu et homme, il n'y a pas deux mais un seul Christ.

33. Unus autem non conversione divinitatis in carnem, sed assumptione humanitatis in Deum.
- Il est un, non par conversion de la divinité en chair, mais par l'assomption de l'humanité en Dieu.

34. Unus omnino, non confusione substantiæ, sed unitate personæ.
- Un absolument, non par confusion de substance, mais par l'unité de la personne.

35. Nam sicut anima rationalis et caro unus est homo : ita Deus et homo unus est Christus.
- Car, de même que l'âme raisonnable et la chair est un seul homme, ainsi le Dieu et l'homme n'est qu'un seul Christ.

36. Qui passus est pro salute nostra, descendit ad inferos tertia die resurrexit a mortuis.
- Il a souffert pour notre salut, il est descendu aux enfers, et le troisième jour il est ressuscité des morts.

37. Ascendit ad cælos, sedet ad dexteram Dei Patris omnipotentis : inde venturus est judicare vivos et mortuos.
- Il est monté aux cieux, il est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant : d'où il reviendra juger les vivants et les morts.

38. Ad cujus adventum omnes homines resurgere habent cum corporibus suis : et reddituri sunt de factis propriis rationem.
- À son avènement, tous les hommes seront appelés à ressusciter avec leurs corps, et à rendre raison de leurs propres actes.

39. Et qui bona egerunt ibunt in vitam æternam : qui vero mala, in ignem æternum.
- Ceux qui auront fait le bien iront à la vie éternelle, ceux qui ont fait le mal, au feu éternel.

40. Haec est fides catholica, quam nisi quisque fideliter firmiterque crediderit, salvus esse non poterit.
- Telle est la foi catholique : quiconque ne la croira pas fidèlement et fermement ne pourra pas être sauvé.

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Le Jugement dernier. Bréviaire à l'usage de Besançon. XVe.

Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto, sicut erat in principio et nunc et semper et in saecula saeculorum. Amen.
- Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement et maintenant et toujours et dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

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